La viande bovine voit rouge
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Après une période de conquête, la production française de viande bovine a connu un sérieux revers en 2012 avec une chute de 5 % des abattages. Toutes les catégories (femelles, taureaux et taurillons, boeufs, veaux de boucherie) sont concernées. L'Institut de l'élevage annonce une année 2013 encore en retrait, mais plus modérée, de l'ordre de 2 %.
En revanche, l'institut indique que « les importations devraient progresser pour compenser partiellement le repli de l'offre nationale de femelles, d'autant que les disponibilités devraient être plus importantes chez nos fournisseurs, avec la hausse prévue de la production irlandaise et le petit retour des viandes de pays tiers sur le marché européen ». La consommation de viande bovine en France poursuivrait néanmoins son érosion (- 1 %), tout comme en Europe. Une légère hausse des exportations françaises (+ 2 %) est attendue grâce à une augmentation des abattages de taurillons.
Sans compter que la récente décision du Japon de lever l'embargo sur la viande bovine française, mis en place suite à la crise de l'ESB, il y a plus de dix ans, va permettre d'y contribuer. Cette reprise des importations depuis le 1er février concerne pour l'instant les bovins d'origine française (nés, élevés et abattus en France) et de moins de 30 mois.
Renaud Fourreaux
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